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Moïz Rasiwala

Lecteur passionné dès son plus jeune âge, Moïz Rasiwala, durant la période de son activité professionnelle jusqu’en 2002, a découvert également le goût de l’écriture, notamment la traduction à partir de sa langue maternelle, le gujarati.

Formation

Originaire du Gujarat, Inde, Moïz Rasiwala est né à Mumbai (Bombay, alors) en 1937. Dans l’enseignement supérieur, la physique l’a passionné, et il a effectué une licence en cette matière à l’université de Bombay. Le désir d’une qualification plus poussée l’a conduit à l’Université de Heidelberg en Allemagne, où en 1963, il a obtenu une maîtrise en physique expérimentale. Le système universitaire allemand permettant de suivre, en même temps qu’en la matière principale, des cours dans une matière secondaire. Moïz Rasiwala a utilisé cette possibilité pour étudier la philosophie, avec comme professeur, entre autres, Karl Jaspers, l’un des fondateurs de l’existentialisme en Allemagne. En physique théorique, nécessairement jumelée avec la branche expérimentale, il a eu comme professeur, Hans Daniel Jensen, prix Nobel en physique, en 1973.

À la suite d’une période en Allemagne de cinq ans, Moïz Rasiwala a été sollicité par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), en France, pour poursuivre un doctorat à partir de 1963, non pas en physique, mais en astrophysique, très liée à la physique. L’année 1968 à Paris, comme dans toute la France, ainsi qu’ailleurs en Europe, a été une période plutôt tumultueuse. Durant cette période agitée, Moïz Rasiwala a suivi des cours de philosophie de Louis Althusser.

Il a obtenu le doctorat d’État en 1969. Après une année dans un laboratoire d’astrophysique à Bombay, il est arrivé comme chef de département de physique à l’université de Constantine en Algérie.

Engagement social

À la suite de l’Algérie, il a été pendant quelques années entre l’Inde et la France. En Inde, Moïz Rasiwala s’est impliqué dans un projet d’éducation des sciences en milieu scolaire en Inde rurale, lui et sa famille, vivant en milieu rural. À partir de 1985, Moïz Rasiwala vit avec sa famille dans le sud-ouest de la France, près de Toulouse, tout en travaillant au Conseil économique et social de la région Midi-Pyrénées. Il a été chargé de la Commission Industrie, Sciences et Transfert de Technologie.

Littérature

Lecteur passionné dès son plus jeune âge, Moïz Rasiwala, durant la période de son activité professionnelle jusqu’en 2002, a découvert également le goût de l’écriture, notamment la traduction à partir de sa langue maternelle, le gujarati. En l’an 2000, il a publié Textes mystiques hindous à Strasbourg. Puis, peu à peu, la retraite de la vie professionnelle aidant, il a continué en préférant traduire ses auteurs favoris, notamment Jhaverchand Meghani, auteur des plus appréciés dans le Gujarat. Ainsi, en 2004, a été publié la traduction de l’un de ses romans : Les Fiançailles. Pour des raisons plus personnelles, il a publié en 2016 Une histoire de Taizé ; Taizé étant une communauté monastique en Bourgogne. En 2021, enfin, il a publié son autobiographie sous le titre Un itinéraire indien. Ces deux derniers livres ont été coécrits avec un ami journaliste Jean-Claude Escaffit. Le livre le plus récent est l’actuel, à partir d’une anthologie établie par un ami à Ahmedabad, Bhagwandas Patel.

Écriture et traduction

Écrire est peut-être le seul moyen de sortir radicalement de soi-même, au profit d’un ailleurs, présent en soi, mais caché ou en sommeil. Traduire est comparable à créer soi-même, mais l’accent change. On ne sort rien de soi-même, mais on se concentre sur la seule langue dans laquelle on traduit, en goûtant et en jouant avec son inépuisable richesse et ses possibilités. Peu importe, qu’on passe des heures pour un seul mot, ou une seule phrase. Les difficultés sont multipliées en traduisant du gujarati en une langue, on ne peut plus différente, le français. Cela devient à sa manière une création, faire advenir quelque chose qui n’existait pas auparavant. Cela compense bien l’effort consenti.

À partir de sa retraite en 2002, Moïz Rasiwala a pu retourner régulièrement avec son épouse dans le Gujarat, pour des séjours répétés pendant plusieurs années. Les deux ont à nouveau vécu en milieu rural du Gujarat, lui travaillant avec les élèves d’un internat, Madame Rasiwala, ainsi que les femmes du pays dans des projets socio-économiques. Il se trouve qu’une bonne partie des enfants appartenait à la culture Adivasi, la population la plus ancienne de l’Inde. Le livre actuel explique lui-même ce peuple et la culture de cette population vibrante et dynamique.

Pourquoi la langue française

Chaque langue recèle des trésors mis à jour par telle ou telle personne. Le processus est inépuisable, comme la source elle-même. Pour Moiz Rasiwala, le choix du français a été à la fois une question d’amour, et par raisons pratiques. L’anglais, appris dès la maternelle dans une école anglophone à Bombay, était le plus facile, étant sa quasi-langue maternelle. Il aurait aussi pu choisir l’allemand qu’il apprécie, ayant vécu des années dans ce pays. Il parle le français depuis 1963, avec le temps passé au laboratoire, la lecture et un apprentissage consenti à l’Alliance française à Paris. Ayant épousé une Française, la langue de son épouse a toujours été la langue familiale. L’anglais était au rendez-vous chaque fois qu’il y avait l’une de ces nombreuses visites anglophones à la maison. Mais la pratique ne doit pas cacher un sincère amour pour le français, de sorte qu’il l’adopte pour toute activité de création. Le fait de vivre en France aiguise à la fois la connaissance et les merveilles de cette langue. Donc, sans renier l’apport d’autres langues et cultures, ce sera le français pour le proche avenir.