Max Müller | Les Éditions Discovery | Discovery Publisher France
Les Éditions Discovery est un éditeur multimédia dont la mission est d'inspirer et de soutenir la transformation personnelle, la croissance spirituelle et l'éveil.
Les Éditions Discovery, édition, médias, livres, livre de poche, ebooks, kindle, ibooks, applications mobiles, google play, vitrine, biographie, voyage, spiritualité, histoire, roman, transformation personnelle, croissance spirituelle, éveil, auteur, enseignant spirituel, penseur, guérisseur, visionnaire, artiste
20318
page-template-default,page,page-id-20318,page-child,parent-pageid-16021,bridge-core-1.0.5,bridge,,qode-page-loading-effect-enabled,side_area_uncovered_from_content,qode-content-sidebar-responsive,qode-child-theme-ver-1.0.0,qode-theme-ver-18.1,qode-theme-bridge,qode_header_in_grid,wpb-js-composer js-comp-ver-6.7.0,vc_responsive
 

Friedrich Max Müller

Dans son Introduction à la philosophie védanta, Max Müller considérait le Vedanta comme « la philosophie la plus sublime et la religion la plus satisfaisante ».
Max Müller

Friedrich Max Müller ( – ), plus connu sous le nom de Max Müller, était un philologue et orientaliste allemand, l’un des fondateurs des études indiennes et de la mythologie comparée. Ses propres interprétations (aussi appelées mythologie solaire) furent critiquées par la suite mais il avait introduit un nouveau domaine d’étude comparatiste.

Fils du poète romantique Wilhelm Müller, Müller connaissait Felix Mendelssohn et Carl Maria von Weber fut son parrain. Mais à l’université de Leipzig, il quitta la musique pour l’étude du sanskrit et de la mythologie indienne.

En 1844, il se rendit à Berlin pour étudier sous la direction de Schelling, dont la Naturphilosophie influença sa pensée.

En 1846, il vint en Angleterre pour étudier des documents indiens et il devait y vivre le restant de ses jours. Il devint professeur de philologie comparée à Oxford puis professeur de théologie comparée (1868-75). Il analysait les mythologies comme des rationalisations de phénomènes naturels, les débuts primitifs de la science dans une perspective évolutionniste. Ce modèle est la partie de son œuvre qui semble avoir le plus vieilli.

Müller cherchait notamment à étudier dans les textes de la culture védique les fondements des cultures indo-européennes en général. Il prépara une édition critique des Rig-Véda qui lui prit près de 25 ans (1849 – 1874).

Il fut aussi un romancier et son roman Deutsche Liebe eut un certain succès. Müller fut aussi lié à des intellectuels indiens comme les dirigeants du Brahmo Samaj et aux tentatives indiennes de syncrétisme.

Max Müller
Max Müller

Pour Müller, la culture indienne védique représente une adoration de la nature et les dieux sont des forces actives de la nature qui ont été personnifiées, des phénomènes physiques convertis en personnages.

Müller résuma sa théorie en disant que la mythologie est une « maladie du langage », entendant par là que le mythe transforme des concepts en êtres et en récits. De son point de vue, les « dieux » n’ont d’abord été que des idées abstraites désignées par des noms communs, abstractions qui se sont par la suite transformées en personnalités imaginaires devenues noms propres.

Ainsi, le dieu-père des Indo-européens apparaît sous divers noms, Zeus, Jupiter, Dyaus Pitar. Tous ces noms viennent du mot Dyaus qu’il analyse comme « brillance » et qui donne les mots ‘deva’, ‘deus’, ‘theos’ comme noms communs pour un dieu, et les noms de ‘Zeus’ et ‘Jupiter’. Ainsi une métaphore devient ossifiée, comme dans certaines idées de Nietzsche. En revanche, ses théories sur les cultures originelles « aryennes » ne s’accompagnaient pas de thèses racistes.

Dans son Introduction à la philosophie védanta, Max Müller considérait le Vedanta comme « la philosophie la plus sublime et la religion la plus satisfaisante ».

En hommage à Max Müller, des brahmanes ont sanskritisé son nom en « Moksha Mula » (racine de délivrance).

Ses articles et sa correspondance sont à la Bodleian Library à Oxford.