Helena Petrovna Blavatsky | Les Éditions Discovery | Discovery Publisher France
Helena Petrovna Blavatsky (1831-1891) was one of the most extraordinary and controversial figures of the 19th century. The influence of her life, writings and teachings on world thought has been significant.
Helena Petrovna Blavatsky, Sinnett, Olcott, Secret Doctrine, Isis Unveiled, Theosophy
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Helena Petrovna Blavatsky

Les vérités possibles, vaguement perçues dans le monde de l’abstraction, comme celles déduites de l’observation et de l’expérimentation dans le monde de la matière, sont imposées aux multitudes profanes trop occupées pour penser par elles-mêmes, sous forme de révélation divine et d’autorité scientifique. Mais la même question reste en suspens depuis le temps de Socrate et de Pilate jusqu’à notre âge de négation complète : y-a-t-il entre les mains d’un groupe ou d’un homme quelconque, quelque chose se rapprochant de la vérité absolue ? La raison répond : « cela ne se peut pas ». Il n’y a pas de place pour la vérité absolue sur quelque sujet que ce soit dans un monde fini et conditionné comme l’homme l’est lui-même. Mais il existe des vérités relatives, et nous en devons en tirer le meilleur.

Helena Petrovna Blavatsky (1831-1891) était une des personnalités les plus extraordinaires et controversées du XIXe siècle. L’influence de sa vie, de ses écrits et de ses enseignements sur la pensée du monde a été importante. Les trois citations suivantes peuvent aider à montrer l’étendue de l’influence de Madame Blavatsky : « Madame Blavatsky… se distingue comme la source de la pensée occulte moderne, et était à la fois l’initiatrice et/ou vulgarisatrice de beaucoup des idées et des termes qui furent, un siècle plus tard, assemblés au sein du courant New Age. La Société théosophique, qu’elle co-fonda, fut le meilleur défenseur de la philosophie occulte dans l’Occident et l’unique venue très importante d’enseignement de l’Orient à l’Occident. »

Helena Pretovna von Hahn est née à Ekaterinoslav, une ville près du fleuve Dniepr, au sud de la Russie, le 12 août 1831. Elle est la fille du Colonel Peter von Hahn et d’Helena de Fadeïev, une romancière renommée. Du côté de sa mère, elle est la petite fille de la talentueuse princesse Helena Dolgoroukov, une éminente botaniste et écrivain. Après le décès prématuré de sa mère en 1842, Helena fut élevée dans la maison de ses grands-parents maternels à Saratov, où son grand père était Gouverneur Civil.

Helena était un enfant exceptionnel, et elle se rendit compte jeune qu’elle était différente des autres autour d’elle. Le fait qu’elle possédait certains pouvoirs psychiques laissaient perplexe sa famille et ses amis. À la fois rejetant toute autorité, mais aussi profondément sensible, elle possédait plein de talents. Une linguiste intelligente, une pianiste talentueuse et une artiste douée, elle était cependant une cavalière intrépide de chevaux à moitié débourrés et elle était toujours très proche de la nature. À un très jeune âge, elle sentait qu’elle serait en quelque sorte consacrée à une vie de service, et elle était consciente qu’elle recevait une orientation et une protection spéciales.

À l’approche de ses dix-huit ans, elle épousa un homme d’âge mur, Nicéphore V. Blavatsky, vice-gouverneur de la province d’Erevan, dans un élan d’indépendance rebelle et probablement avec l’intention de se libérer de son entourage. La mariage, en lui-même, ne signifiait rien pour elle et ne fut jamais consommé. Peu de temps après, elle s’échappa et voyagea beaucoup en Turquie, en Egypte et en Grèce, grâce à de l’argent donné par son père.

À son vingtième anniversaire, en 1851, étant alors à Londres, elle rencontra l’individu qu’elle avait connu dans ses visions psycho-spirituelles d’enfance – un initié d’Orient d’origine Rajput, le Mahatma Morya ou M. comme il devint connu plus tard parmi les théosophes. Il lui parla du travail qui lui était réservé et à partir de ce moment là, elle accepta complètement son aide.

Plus tard dans la même année, Helena embarqua pour le Canada, et après des voyages aventureux dans plusieurs parties des États-Unis, au Mexique, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, elle alla en Inde en 1852 en passant par Ceylan. Sa première tentative pour entrer au Tibet échoua. Elle retourna en Angleterre via Java en 1853. Pendant l’été 1854, elle retourna en Amérique, en traversant les Rocheuses avec une caravane d’émigrants, probablement dans un wagon couvert.

Fin 1855, elle partit pour l’Inde via le Japon et les détroits. Au cours de ce voyage, elle réussit à entrer au Tibet par le Cachemire et Ladakh, en suivant une partie de sa formation occulte avec son maître. En 1858, elle était en France et en Allemagne, puis elle retourna en Russie à la fin automne de cette année pour rester un peu avec sa sœur Vera à Pskov. De 1860 à 1865, elle vécut et voyagea dans le Caucase, elle connut une crise physique et psychique sévère qui l’amena à un contrôle total de ses pouvoirs occultes. Elle quitta encore la Russie à l’automne 1865 et voyagea dans les Balkans, en Grèce, en Egypte, en Syrie en Italie et divers autres endroits.

En 1868, elle alla au Tibet en passant par l’Inde. Pendant ce voyage H.P.B rencontra le maître Koot Hoomi (K.H) pour la première fois et elle resta chez lui au Petit Tibet. Fin 1870, elle était de retour à Chypre et en Grèce. Le bateau en direction de l’Egypte qu’elle prit, fit naufrage près de l’île de Spetses le 4 juillet 1871 ; sauvée de la noyade, elle alla au Caire où elle essaya de former une Société spirite qui échoua vite.

Après d’autres voyages à travers le Moyen-Orient, elle retourna pendant un moment chez ses proches à Odessa en Russie en juillet 1872. Au printemps 1873, Helena fut chargée par son maître d’aller à Paris, et sous d’autres de ses ordres partit à New York où elle débarqua le 7 juillet 1873.

H.P.Blavatsky avait alors quarante-deux ans et était en possession contrôlée de ses nombreux et très insolites pouvoirs spirituels et occultes. Pour ses Mahatmas, elle était le meilleur instrument disponible pour le travail qu’ils avaient en tête, à savoir offrir au monde une nouvelle présentation, mais seulement avec un bref aperçu de leur antique Theosophia, « la sagesse accumulée des âges, testée et vérifiée par des générations de prophètes… » ce corps de vérité duquel les religions, grandes et petites, sont seulement des branches de l’arbre parent. Sa tâche consistait à remettre en question, d’une part les croyances et les dogmes établis par la théologie chrétienne et d’autre part la vision matérialiste toute aussi dogmatique de la science de son temps. Une fissure cependant, était récemment apparue dans le double ensemble de fortifications mentales. Elle était causée par le spiritualisme, qui balayait l’Amérique à ce moment là. Pour citer les mots d’Helena : « j’ai été envoyée pour prouver les phénomènes et leur réalité, et pour montrer l’idée fausse de la théorie spiritualiste des esprits. »

En octobre 1874, H.P.B fut mise en contact par ses maîtres avec le Colonel Henry Steel Olcott, un homme de premier ordre qui avait acquis une renommée considérable pendant la Guerre Civile, avait servi le gouvernement américain avec distinction, et qui, à ce moment là, pratiquait le droit à New York. Elle rencontra aussi William Quan Judge, un jeune avocat irlandais, qui allait jouer un rôle important dans le futur travail théosophique.

Le 7 septembre 1875, ces trois figures de proue, ainsi que plusieurs autres, fondèrent une société qu’ils ont choisi d’appeler la Société théosophique, qui promulguera les enseignements anciens de la théosophie, ou la sagesse concernant le Divin qui avait été la base spirituelle d’autres mouvements important du passé, tels que le néo-platonisme, le gnosticisme et l’École des Mystères du monde Antique. Le discours inaugural du président- fondateur, Colonel Olcott, fut prononcé le 17 novembre 1875, jour que l’on considère comme la date officielle de la fondation de la société. À partir d’une déclaration générale des objectifs, à savoir, « de recueillir et de diffuser une connaissance des lois qui gouvernent l’Univers », les fondateurs les exprimèrent plus spécifiquement. Après des changements mineurs dans l’intitulé, les buts se présentent aujourd’hui comme étant :

  1. Former un noyau de la Fraternité Universelle de l’Humanité, sans distinction de race, principes, sexe, caste ou couleur.
  2. Encourager l’étude comparée des Religions, des Philosophies et des Sciences.

Étudier les lois inexpliquées de la Nature et les pouvoirs latents dans l’Homme.

En septembre 1877, la publication de la première œuvre monumentale de H.P.Blavatsky, Isis dévoilée, qui fut publiée par J.W.Bouton à New York, eut un impact important sur les lecteurs et sur le public pensant, les mille exemplaires de la première édition ayant été vendus dans les dix premiers jours. Le New York Herald Tribune considéra cette œuvre comme une des « productions les plus remarquables du siècle », beaucoup d’autres articles et d’autres journaux en parlèrent avec des termes similaires. Isis dévoilée expose les grandes lignes de l’histoire, la portée et le développement des sciences occultes, la nature et l’origine de la magie, les racines du christianisme, les erreurs de la théologie chrétienne et les idées fausses de la science orthodoxe établie, sur fond d’enseignements secrets qui fonctionnent comme un fil d’or à travers les siècles passés, en remontant à la surface de temps en temps dans les différents mouvements mystiques des deux mille dernières années environ.

Le 8 juin 1878, H.P.Blavatsky obtint la nationalité américaine, un événement dont on parla dans les journaux. En décembre de la même année, H.P Blavatsky et le Colonel Olcott partirent pour l’Inde en passant par l’Angleterre.

En arrivant à Bombay en février 1879, ils y établirent le siège de la Société théosophique. Peu après être arrivés, ils furent contactés par Alfred Percy Sinnett, à l’époque rédacteur en chef du journal gouvernemental, The Pioneer d’Allahabad. Ce contact s’était vite avéré être de la plus haute importance.

Après une tournée dans le nord-ouest de l’Inde, les fondateurs revinrent à Bombay et commencèrent, en octobre 1879, leur premier journal théosophique, The Theosophist (toujours publié à ce jour), avec pour rédactrice en chef H.P.Blavatsky. La société connut alors une croissance rapide, et certaines personnes très remarquables furent attirées par celle-ci aussi bien en Inde qu’ailleurs dans le monde.

Pendant la période mai-juin 1880, les fondateurs passèrent du temps au Ceylan (Sri Lanka), où le Colonel Olcott posa les fondations pour son travail suivant qui était de stimuler le renouveau du Bouddhisme. Ils prirent le pancha sila et devinrent officiellement bouddhistes.

En septembre et octobre 1880, H.P.B et Colonel Olcott virent A.P.Sinnett et sa femme Patience à Simla dans le nord de l’Inde. L’intérêt sérieux de Sinnett pour les enseignements et le travail de la Société théosophique incitèrent H.P.Blavatsky à établir un contact par correspondance entre Sinnett et les deux adeptes qui sponsorisaient la Société, les Mahatmas K.H. et M. À partir de cette correspondance, Sinnett écrit Le Monde occulte (1881) et Le Bouddhisme ésotérique (1883), qui eurent tous les deux une grande influence en suscitant l’intérêt du public à la théosophie. Les réponses et les explications données par les Mahatmas aux questions de Sinnett furent incorporées dans leurs lettres de 1880 à 1885 et furent publiées en 1923 dans Lettres des Mahatmas M. et K.H. à A.P. Sinnett. Les lettres originales de ces maîtres sont préservées dans la British Library où elles peuvent être vues grâce à une permission spéciale du département des manuscrits rares.

En mai 1882, un grand domaine fut acheté dans le sud de l’Inde à Adyar, près de Madras, et le siège de la Société y fut déplacé en fin d’année. Ce centre devint le point rayonnant pour une activité à l’échelle mondiale. Madame Blavatsky et le Colonel Olcott voyagèrent dans plusieurs districts en périphérie, fondèrent des branches de la Société, reçurent  des visiteurs, maintinrent une correspondance importante avec des investigateurs et remplirent leur journal avec des matériaux de grande valeur et savants dont le but principal était de revitaliser l’intérêt qui sommeillait de la part de l’Inde dans la valeur spirituelle de leurs propres écritures ancestrales.

C’est pendant cette période que le Colonel Olcott se lança dans des guérisons hypnotiques généralisées jusqu’à février 1884, lorsqu’il partit pour Londres pour déposer une requête auprès du gouvernement britannique au nom des bouddhistes de Ceylan (Sri Lanka). H.P.Blavatsky, qui était en mauvais état de santé, alla en Europe avec lui.

Après être resté presque cinq mois à Paris et à Londres, H.P.B vit la famille Gebhard à Elberfeld en Allemagne durant la fin de l’été et le début de l’automne 1884 et s’était lancée dans l’écriture de son deuxième livre, La Doctrine secrète.

Pendant ce temps, une attaque vicieuse contre elle lancée par Alexis et Emma Coulomb (deux membres de son personnel à Adyar) fut mise en place. Elle retourna à Adyar le 21 décembre 1884 pour apprendre les détails de la situation. Elle voulut poursuivre le couple, déjà exclus d’Adyar pour leur diffamation grossière sur elle concernant la supposée production frauduleuse de phénomènes psychiques. H.P.B fut, cependant, rejetée par un comité de membre important de la Société théosophique et, par dégout, démissionna de son poste de secrétaire-correspondant de la société. Le 31 mars 1885, elle partit en Europe pour ne jamais retourner en Inde.

L’attaque des Coulomb, comme cela fut prouvé plus tard n’avait aucune base solide. Elle reposait sur des lettres falsifiées ou partiellement falsifiées, prétendument écrites par H.P.Blavatsky, avec des instructions pour arranger des phénomènes psychiques frauduleux de différentes natures. Un magazine missionnaire chrétien de Madras publia les parties les plus incriminantes de ces lettres.

Pendant ce temps, la Society for Psychical Research (à Londres) avait nommé un comité spécial pour enquêter sur les allégations de Madame Blavatsky. Puis en décembre 1884, Richard Hodgson, un membre de ce comité alla en Inde pour enquêter et rédiger un rapport sur les allégations des Coulomb. Sur la base des conclusions de Hodgson, le comité marqua Madame Blavatsky dans leur rapport de décembre 1885 comme étant : « un des imposteurs les plus accomplis, ingénieux et intéressants de l’histoire. » M.Hodgson accusa aussi Madame Blavatsky d’être un espion russe. Ce rapport « S.P.R-Hodgson » devint la base pour d’autres attaques envers Madame Blavatsky, pour sa malhonnêteté, la non-existence de ses maîtres et l’inutilité de la théosophie.

En 1963, Adlai Waterman (pseudonyme de Walter A. Carrithers, Jr.) dans son œuvre ultime intitulée Obituary: The “Hodgson Report” on Madame Blavatsky, analysa et réfuta les affirmations d’Hodgson contre Madame Blavatsky. Une réfutation plus récente se trouve dans le livre de Vernon Harrison intitulé H. P. Blavatsky and the SPR: An Examination of the Hodgson Report of 1885.

Cette attaque vicieuse avait eu un effet plus que défavorable sur la santé de H.P.Blavatsky. Après avoir quitté l’Inde pour l’Europe, elle s’était d’abord installée en Italie, puis en août 1885 à Würzburg, en Allemagne, où elle travailla sur La Doctrine Secrète. En juillet 1886, elle déménagea à Ostende, en Belgique, et en mai 1887, sur invitation des théosophes anglais, déménagea dans une petite maison dans Upper Norwood à Londres.

Après son arrivée en Angleterre, les activités théosophiques commencèrent immédiatement à bouger rapidement. Le Blavatsky Lodge fut crée et commença à publier des idées théosophiques.

Comme H.P.Blavatsky avait pratiquement perdu le contrôle du Théosophist, elle fonda en septembre 1887, Lucifer, un magazine mensuel conçu, comme indiqué sur la page de titre,  « de mettre en lumière les choses cachées par les ténèbres. » Toujours pendant le même mois, H.P.B déménagea au 17, Lansdowne Road, Holland Park, à Londres.

H.P.B continua à écrire sa grande œuvre qui fut finalement achevée et publiée en deux grands volumes entre octobre et décembre 1888. Ses assistants infatigables dans la transcription et l’édition du manuscrit étaient Bertram Keightley et Archibald Keightley, dont le soutien financier fut également d’une aide immense.

La Doctrine Secrète était la réussite suprême de la carrière littéraire de H.P.Blavatsky. Le volume I porte principalement sur l’évolution de l’Univers. Le squelette de ce volume est formé par sept strophes, traduites du Livre de Dzyan, avec des commentaires et des explications de H.P.B. Dans ce volume, on peut aussi trouver une élucidation étendue des symboles fondamentaux contenus dans les grandes religions et mythologies du monde. Le deuxième volume contient une nouvelle série de strophes du Livre de Dzyan, qui décrivent l’évolution de l’humanité.

Aussi en octobre 1888, Madame Blavatsky forma la section ésotérique (ou école) de la Société théosophique pour l’étude plus profonde de la philosophie ésotérique par des étudiants dévoués, à qui elle avait écrit les trois instructions de la section ésotérique.

En 1889, H.P.Blavatsky a publié La Clef de la Théosophie, « une présentation, sous la forme d’un questions / réponses,  de l’éthique, de la science et de la philosophie pour l’étude de ce pour quoi la Société théosophique fut créée, » et le joyau mystique de la dévotion appelé La Voix du silence, qui contient des extraits traduits d’écritures orientales, Le livre des préceptes d’or, qu’elle avait appris par cœur pendant son entraînement en Orient.

En juillet 1890, H.P.B établit le siège européen de la Société théosophique au 19 Avenue Road, St. John’s Wood à Londres. C’est à cette adresse qu’elle décéda le 8 mai 1891, lors une épidémie sévère de grippe en Angleterre. Elle fut incinérée au crématorium de Woking, dans le Surrey.

Dans le contexte de ses écrits et enseignements, sa vie et son caractère, sa missions et ses pouvoirs occultes, H.P.Blavatsky est destinée à être reconnue dans le temps comme la plus grande occultiste dans l’histoire de la civilisation occidentale et un agent direct de la confrérie transhimalayenne des adeptes.